en très-jolis vers, comme vous allez
en juger, et a donné pour un rêve
plaisant une bien triste réalité.
Alors Pauline tire d’un joli porte-feuille
de maroquin verd un petit
manuscrit ayant pour titre : le rêve
impatientant, que nous jugeons
convenable d’imprimer ici pour
faire plaisir au lecteur : si, par hasard,
et ce qui doit vraisemblablement
arriver, les grands hommes,
auxquels ce petit ouvrage est dédié,
nous accusaient de plagiat et reclamaient,
au nom des mânes de Dorat,
par exemple, l’anecdote rimée
qui va suivre, nous leur répondrions
que, les prenant pour modèle,
nous travaillons en marqueterie,
et qu’à leurs dépends, aux
nôtres et à tous ceux de qui il appartiendra,
nous voulons amuser,
et non mériter des lauriers et des
regards d’Apollon. Revenons au
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petit