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Page:Le Sylphe galant et observateur, 1801.djvu/36

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avait atteint un grenier, vers lequel une foible lumière guida ses pas incertains et tremblans.

Il frappe, la porte s’ouvre ; il entre, regarde, avec inquiétude et crainte, interroge chaque objet et l’observe, appelle d’une voix suppliante et mal assurée ; mais rien, absolument rien. Cependant la décoration du lieu où il se trouve, des bouteilles et des flacons scientifiquement titrés, des caractères magiques, la disposition non luxueuse de l’appartement, tout semble l’avertir qu’il est chez un de ces malheureux que le désir de faire de l’or conduit à l’hôpital ou aux Petites-Maisons. Renseignemens et soupçons illusoires et mensongers.

Bel-Rose n’était ni chez un chimiste, ni chez un alchimiste, mais chez un magnétiseur ; chez

Mesmer