Aller au contenu

Page:Le Sylphe galant et observateur, 1801.djvu/65

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 53 )


velles tentatives, il voit une autre issue livrer passage à un homme masqué, dont la vue inopinée plonge la pauvre Sophie dans les plus cruelles allarmes. Le personnage qui l’effraie, et dont l’aspect l’engage à saisir ses vêtemens, l’arrête aussitôt : vous êtes à moi, lui dit-il, par la plus impérieuse des loix, par celle de la force ; ne me résistez pas : et alors il la saisit, écarte et soulève le voile qu’elle cherche en vain à retenir, et prélude à ses fureurs et à ses plaisirs. Un lit est non loin du bain ; le satyre y veut traîner Sophie ; Sophie échappe, et croyant pouvoir lutter avec plus d’avantage, et défendre mieux ceux de ses charmes déjà attaqués et profanés, se précipite elle-même sur le lit, l’embrasse, s’y tient fortement attachée, et

E 3