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Page:Le Sylphe galant et observateur, 1801.djvu/76

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adresse, et souvent leurs charmes, trop promptement, trop facilement et trop bien vus, n’ont pas tout l’effet qu’elles ont droit d’en attendre.

Vous êtes vêtue comme si vous attendiez un amant, disait une vieille femme de la cour à sa fille qui se montrait avec un fichu non transparent et bien attaché dans un cercle où les autres femmes avaient la gorge presqu’entièrement découverte ; la vieille avait raison, et Diderot fit un jour une réponse qui vallait bien cette question.

Aimes-tu les tetons, demandait une courtisane à ce philosophe ? oui, répond Diderot qui s’y connaissait, mais je ne veux pas qu’on me les montre. Le diable allait continuer ses réflexions morales ou immorales, comme le décide-