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Page:Le Sylphe galant et observateur, 1801.djvu/94

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mulait en vain : lorsqu’arrivée à certains passages plus animés, le feu de l’amour circulait dans ses veines et pénétrait tout son être.

Zorani, trop occupé et trop mauvais calculateur en fait de jouissances, pour se donner le plaisir d’un roman et d’une passion, voulut arriver d’une manière brusque et rapide vers un dénouement auquel des scènes si ravissantes, des détails si aimables, conduisent le mortel assez heureux pour devoir plus d’une sorte de plaisirs et de jouissances à l’amour et à la beauté.

Mais ne jouit pas qui veut du bonheur, des détails et des préliminaires ! Zorani, brûlant du désir de prendre, comme on dit, le roman par la queue, vole chez Sophie ; elle était seule. — Si vous le désirez, nous chanterons ce