La Convention donne communication de la lettre suivante, que les Comités ont reçue de l’administration de la police, afin que le tribunal voie quel péril menace la Liberté[P 2].
Lisant : « Commune de Paris[P 3].
« Nous, administrateurs du département de police, sur une lettre à nous écrite par le concierge de la maison d’arrêt du Luxembourg, nous nous sommes à l’instant transportés en ladite maison d’arrêt, et nous avons fait comparaître devant nous le citoyen Laflotte, ci-devant ministre de la République à Florence, détenu en ladite maison depuis environ six jours ; lequel nous a déclaré qu’hier, entre six et sept heures du soir, étant dans la chambre du citoyen général Arthur Dillon, ledit Dillon, après l’avoir tiré à part, lui dit qu’il fallait résister à l’oppression, que les hommes de tête et de cœur détenus au Luxembourg et aux autres maisons d’arrêt devaient se réunir ; que la femme de Desmoulins mettait à sa disposition mille écus, à l’effet de pouvoir ameuter du monde autour du tribunal révolutionnaire…[P 4] »
Les misérables ! non contents de m’assassiner, ils veulent encore assassiner ma femme ! — Il s’arrache les cheveux.
Canailles ! Canailles ! ils ont inventé ce complot pour nous perdre[P 5]
- LE PEUPLE.