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Page:Le courrier extraordinaire des fouteurs ecclésiastiques, 1872.djvu/24

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EXTRAORDINAIRE

Le Père Isidor

Eh ! qu’est-ce que cela me fout ? Mon vit vaut bien celui d’une éminence. Mais passons outre. Et ton con ?

La Desglands

Superbe ! comparable à celui d’une reine, fût-ce même celui de la reine de France.

Le Père Isidor

Ah ! foutre, si tu dis vrai, ne t’inquiète ; je te promets huit coups sans déconner.

La Desglands

Et toi, gros rubicond, si tu me tiens parole, tu me foutras gratis.

Le Père Isidor

Soit, mais pour te donner de la confiance, apprends que tu vas tâter du vit d’un carme, qui pour la fouterie est l’honneur de toute la place Maubert.

La Desglands

Et moi, pour t’encourager, apprends que tu vas foutre le con d’une garce qui a du service, et qui, pour l’enconnage, est la terreur du quartier.

(Ils montent ensemble, et le Dialogue continue in castu).

NB. On pressent bien qu’un carme qui bande, comme la majeure partie de son ordre, ne s’amuse pas aux préliminaires, comme ferait en cas pareil