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Page:Le courrier extraordinaire des fouteurs ecclésiastiques, 1872.djvu/26

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EXTRAORDINAIRE

Le Père Isidor

Il me ravit et m’enchante… Ô femmes de qualité, qui traînez à votre suite tant et tant de soupirants, apprenez qu’il se trouve sous des cotillons de bordel des cons de qualité, quand sous les vôtres il ne se rencontre, le plus souvent, que des cons de grisette… Mais à ton tour, grosse garce, examine mon vit.

La Desglands (par exclamation)

Ah ! quel vit ! quel vit !

Le Père Isidor

Eh bien ! t’ai-je trompée ?

La Desglands

Non, jamais le grand Maurice ne peut avoir eu un vit de cette espèce. Quelle tête altière et noble ! qu’il est grand, gros et bien fait ! Ne serais-tu pas général de ton ordre ?

Le Père Isidor

Hélas ! non ; l’élection ne s’en fait pas comme aux cordeliers.

La Desglands

Va, va, tu peux te consoler ; répands-toi dans le monde, avec ton vit tu feras fortune ; mais, mais dépêche ! Allons, allons, fouts, Père l’Enfonceur… je décharge déjà.