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Page:Le courrier extraordinaire des fouteurs ecclésiastiques, 1872.djvu/36

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31
EXTRAORDINAIRE

Air : Que le Sultan Saladin.

Voyons Barreau de Girac[1]
Foutre sans aucun micmac
Son aimable Gabrielle[2],
Qu’il croit lui être fidelle ;
Mais nargue pour son chicot,
Le sot !
Le sot !
À quoi pense ce magot ?
C’est Elliou qu’elle préfère[3]
Pour cette affaire.(bis).


Air : M. l’abbé, où allez-vous ?

L’abbé Fréteau, c’est un bavard,
Qui parle toujours au hasard ;
Mais près de sa bergère,
Eh bien !
Oh ! c’est une autre affaire,
Vous m’entendez bien.


Air : Des Pendus.

À Paris soyez convaincu
Qu’il a fait maint et maint cocu,
Sans cesser de dire la messe,
Et la Dargonne est sa maîtresse[4] ;
On dit qu’il est homme de bien ;
Mais il ne faut jurer de rien.


Air : De Calpigi.

Le plus grand gueux de cette espèce,
Qu’à foutrailler l’on voit sans cesse,

  1. Barreau de Griac, évêque de Rennes.
  2. Gabrielle Hémard, jeune danseuse des Italiens.
  3. Elliou, acteur des Italiens.
  4. Marchande parfumeuse de la rue des Petits-champs.