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Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/284

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faisant un grand bruit, je me levai et apportai un peu d’eau à maman, j’en aspergeai sa figure ; elle ouvrit alors les yeux et les fixa sur moi avec une très grande intensité d’amour. Elle murmura quelques mots entre ses lèvres, je présentai le broc d’eau à sa bouche et elle but avec avidité ; puis, me regardant encore avec une grande expression amoureuse, elle dit :

— Mon enfant bien-aimé, tu me feras mourir de plaisir, jamais, non jamais, je n’ai autant joui, c’est trop pour moi et j’ai peur aussi que tu ne te rendes malade. À l’avenir, nous devons être plus modérés. Aide-moi, car il faut que je me lève ; ton dernier ; coup m’oblige à m’absenter quelques instants.

Elle se leva, jeta sa robe de chambre sur ses épaules, et quitta la chambre pour aller aux water-closets. J’eus l’espoir qu’elle n’irait pas dans sa propre chambre et ne découvrirait pas ce qui s’y passait. Elle eut heureusement peur de réveiller Ellen et de l’empêcher de se rendormir pour le restant de la nuit. Elle revint ; je m’étais purifié pendant son absence et je lui servis alors de femme de chambre, la lavant bien partout.

— Mon cher garçon, nous ne devons pas recommencer pendant quelque temps, c’est absolument nécessaire, car tu m’as fait saigner et j’ai beaucoup souffert en me soulageant.

Nous nous remîmes au lit ; elle ne me permit pas de foutre davantage, mais elle m’embrassa tendrement, mit ma main sur sa poitrine, et nous