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Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/60

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rait pas demandé autre chose si elle n’avait pas été retenue par la prudence.

J’appris plus tard de monsieur Vincent qu’elle avait simulé quelques objections au sujet de ma jeunesse, mais la première fois qu’elle put m’adresser la parole en particulier, elle me raconta quel bonheur elle avait éprouvé de voir que son mari avait exaucé son désir le plus ardent et le plus cher à son cœur.

La cérémonie se passa fort bien, mais ce n’était qu’à des intervalles très rares que nous pouvions trouver l’occasion de renouveler nos combats amoureux. Cependant, je n’avais aucune raison de le regretter, car, au point de vue du soulagement de mes passions érotiques, pendant près de deux ans, c’est-à-dire jusqu’à mes dix-huit ans, je continuai des jouissances ininterrompues dans les bras de ma lubrique miss Frankland, ou dans des orgies avec elle et mes sœurs, avec lesquelles nous arrivâmes au point culminant de tous les excès qui puissent exister entre trois femmes lubriques et un garçon vigoureux.

À la vérité, nous en abusâmes même un peu trop, si j’en juge par ce fait, qu’à la fin, miss Frankland et moi étions obligés d’avoir recours à la verge, et mes sœurs aussi en usaient occasionnellement.

Avec un précepteur tel que miss Frankland nous devînmes les meilleurs élèves en raffinements érotiques et lubriques ; mais je dois aussi reconnaître qu’elle ne négligeait pas pour cela notre éducation, même je dois dire que l’intimité de nos corps fut