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Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/73

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empêché d’avoir un seul pensionnaire. Le pasteur dit :

— Ça ne fait rien, mon amour, ce petit garçon en amènera bientôt d’autres ; il me paraît un gentil et joli garçon, mais je vais essayer de l’entretenir un peu demain et de voir ce qu’il faut en penser ; les garçons élevés par des femmes sont généralement doux comme du lait.

— Je ne crois pas qu’il en sera ainsi avec lui, répondit ma tante, je suis un bon juge au sujet des caractères et je suis certaine que miss Frankland est trop ferme et sévère pour ne pas forcer, même les garçons, à se plier à ses volontés.

Je croirais qu’elle a été plutôt trop sévère avec lui, car ma sœur m’a dit qu’elle avait plein pouvoir pour se servir des verges, mais qu’après une ou deux fessées, elle les avait tout à fait domptés et que leurs progrès étaient vraiment très grands et des plus satisfaisants, car monsieur Nixon, le tuteur de Charles, qui l’avait interrogé, avait été on ne peut plus satisfait ; mais il paraît être bien insignifiant, peu formé, mince, pâle, avec un air maladif, il semble être bien plus jeune qu’il n’est réellement et n’a pas l’air d’être capable de ce que nous désirons tous deux, n’est-ce pas cher pasteur !

Je ne comprenais pas alors à quoi elle faisait allusion, mais à ce moment le pasteur se baissa, l’embrassa et certainement lui enfonça sa langue dans la bouche. Il passa une main au-dessous de ses superbes tétons, releva sa chemise et commença à