Aller au contenu

Page:Le roman de la luxure, tomes 4 et 5, La Veuve amoureuse - Orgies continentales, 1925.djvu/132

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
111


avec elle, ma tante et madame Dale. Dans ces conditions, les choses en arrivèrent rapidement à la conclusion naturelle.

Elle fut absolument stupéfiée de l’énormité de mon boudin et, comme elle, ainsi que sa plus tendre amie, recherchaient souvent des fouteurs, je fus de suite présenté à madame Egerton ; elles me possédaient toutes les deux ensemble et me firent confidence de leur intrigue avec le comte, confidence qui fut suivie de mon initiation à leurs orgies.

Mes louanges sur ces deux femmes, ma certitude combien ce serait délicieux pour elle de faire la cinquième et ma description des beautés merveilleuses de la tribade madame Benson, enflammèrent son imagination follement et réveillèrent toutes ses passions de gougnotte ; aussi elle finit par me demander d’inviter à un lunch les Benson et Egerton, de manière à pouvoir leur être présentée, spécialement parce qu’elle paraissait appartenir à une société plus élevée que les connaissances de monsieur Nixon, quoique, au point de vue de la richesse, les Nixon leur étaient bien supérieurs.

Le petit lunch se passa très agréablement : les dames se plurent de suite beaucoup ; voyant cela, je rompis la glace hardiment en disant aux Benson et Egerton que la chère madame Nixon avait été ma première initiatrice, et comme je les avais foutues toutes les deux, la chose la plus sage à faire était de rejeter tout ce qui pouvait nous gêner et