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Page:Le roman de la luxure, tomes 4 et 5, La Veuve amoureuse - Orgies continentales, 1925.djvu/47

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avec un certain sourire si l’intimité, dont elle avait eu si peur, s’était renouvelée, parce qu’il avait remarqué qu’Henry était pâle et abattu chaque fois qu’il revenait le lundi de la maison et que toute la journée il était triste et stupide. Mme Dale parut alarmée en apprenant cela, et elle commença à penser qu’il devait probablement se passer quelque chose entre les cousins pendant qu’elle était occupée avec moi : mon oncle observait son malaise et se doutant de la raison, il dit :

« — Ma chère madame Dale, si quelque chose s’est passé entre eux et s’il en arrive quelque chose, je suis homme du monde et vous pouvez compter sur mon assistance et ma discrétion pour faire tout en mon pouvoir pour que cela n’arrive à la connaissance de personne.

« Elle le remercia, lui disant qu’elle serait heureuse d’accepter son aide s’il arrivait un aussi malheureux événement, mais elle espérait que cela ne serait pas.

« Mon oncle vit qu’il avait éveillé ses craintes, aussi il continua sur ce sujet : à la fin elle avoua qu’elle craignait qu’il ne se soit passé quelque chose entre les deux enfants, parce qu’elle s’était follement imaginé que ses idées premières à ce sujet étaient mal fondées et qu’elle n’avait pas pris autant de précautions qu’elle aurait dû.

« — Aussi, ma chère madame, je mets mes services à votre disposition s’ils sont nécessaires. À la vérité, je ne suis pas très collet monté, quoique je sois obligé de le paraître à cause de la position