Aller au contenu

Page:Le vol sans battement.pdf/331

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
323
APPAREILS AÉRIENS

J’ai éliminé le cas où les ailes auraient été tellement portées en avant qu’elles auraient forcé l’aéroplane à produire une série de révolutions sur lui-même.

L’aéroplane ne produit donc que des ressauts. Pour corriger ce défaut de marche, il suffit de régler les ailes de manière à ce que l’angle soit légèrement plus aigu. Nous reproduisons, alors, comme marche, la seconde

ligne de la figure 7. C’est déjà mieux. En portant de plus en plus les pointes en arrière, nous arrivons à produire des chutes de plus en plus régulières, dont le graphique sera la troisième, la quatrième et finalement la cinquième ligne de la figure 7.

Là, nous y sommes ! c’est la marche cherchée, rectiligne et sans le moindre ressaut : par le calme.

Reste l’autre cas, c’est-à-dire celui dans lequel l’angle comme première expérience est trop aigu. — Là, il n’y a pas d’erreur, c’est la continuation de la chute la tête la première. Le relèvement s’indique, c’est vrai, mais dans les 25 mètres, il n’a que le temps de se figurer plus ou moins et non de se produire. L’aéroplane va donc piquer une tête dans l’eau.

Pour corriger cette mauvaise marche, il faut reporter un peu les pointes à l’avant, lentement, et on obtien-