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Page:Leblanc - La Pitié, 1912.djvu/106

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LA PITIÉ

Marie-Anne.

Oui, je venais vous dire adieu.

Jacques.

C’est irrévocable ?

Marie-Anne.

Je ne peux plus, je ne veux plus rester ici.

Jacques.

Voyons, Marie-Anne, sois indulgente, Germaine prononce souvent des paroles qu’elle ne pense pas. Tu as sur elle une bonne influence. Vous pourriez peut-être toutes deux…

Marie-Anne.

Je vous en prie, Jacques, n’essayez pas de me retenir, c’est inutile.

Jacques.

Germaine t’aime bien cependant.

Marie-Anne.

Je ne l’aime plus. (Il tressaille, la regarde et se tait).