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Page:Leblanc - La Pitié, 1912.djvu/109

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LA PITIÉ

Jacques.

Marie-Anne !

Marie-Anne.

Oh ! n’insistez pas… C’est déjà pour moi un tel chagrin que de m’en aller…

Jacques.

Chère petite, j’aurais tant voulu te donner un peu de bonheur !

Marie-Anne, essayant de sourire.

Mais je ne serai pas malheureuse… au fond maman m’aime bien… Et puis je me souviendrai d’ici… j’étais si heureuse ! (Lui mettant la main sur la bouche). Non, plus un mot… ne me faites pas pleurer… ce serait trop long… Adieu, Jacques…

Jacques, frappant sur le timbre.

Robert ira te voir demain chez ta mère, je m’y engage.

Marie-Anne.

Non, Jacques, Robert n’ira pas.

Jacques.

Il a… À bientôt, petite. (Il l’embrasse et la conduit. Le domestique entre).