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Page:Leblanc - La Pitié, 1912.djvu/112

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LA PITIÉ

Jacques.

Cependant, s’il s’agissait de deux mois ? d’un mois ?

Le domestique.

Cela nous serait impossible.

Jacques.

Impossible ! Quand donc avez-vous l’intention de partir ?

Le domestique.

Demain.

Jacques.

Ah ! (Un silence). Je regrette, j’aurais voulu épargner à Madame tout ennui domestique… qu’elle n’eût autour d’elle que des visages familiers. (Il s’arrête, attend un mot. Le domestique ne répond pas). C’est bien, qu’il n’en soit plus question. (Tressaillant). On a sonné. (Le domestique sort. Jacques à voix basse). Elle ? Non, elle revient toujours par le jardin. D’ailleurs pourquoi sonnerait-elle ? (Robert entre. Jacques se précipite tout en froissant sa lettre). Enfin ! je t’écrivais… Tu n’as pas rencontré Marie-Anne ?