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Page:Leblanc - La Pitié, 1912.djvu/27

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LA PITIÉ

Marie-Anne.

J’en suis une autre. On s’amusera. Tenez, attendez-nous… Le temps de faire quelques courses, n’est-ce pas, Germaine ?

Germaine.

Certainement. D’abord, je compte bien que vous nous restez à déjeuner.

Robert.

Vous êtes trop aimable…

Germaine.

Mais ?

Jacques, embarrassé.

C’est que nous avions l’intention, Robert et moi, d’aller jusqu’à Paris.

Germaine, revenant sur ses pas.

À Paris ?

Robert.

Il y a longtemps que je n’ai vu Jacques et nous avons bien des choses.

Germaine, riant, mais un peu nerveusement.

Oui… je comprends… des choses qu’il vous serait difficile de dire en ma présence.

Robert.

Ma foi, non.

Germaine, même jeu.

Alors, pourquoi ne pas les dire ici ?