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Page:Leblanc - La Pitié, 1912.djvu/45

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LA PITIÉ

Germaine.

Il te plaît tellement ?…

Marie-Anne.

Tout me plaît ici, lui, vous deux, les meubles, les domestiques.

Germaine, qui s’adoucit.

Alors, tu ne regrettes rien ? Tu es toujours contente ?

Marie-Anne.

Si je suis contente ! La paix et la tranquillité autour de moi, des gens qui m’aiment bien et qui s’aiment ! Là-bas ! c’étaient des disputes continuelles. Ma pauvre mère n’est pas commode…

Germaine.

Et Jacques ?

Marie-Anne.

Jacques ?

Germaine.

Oui, j’espère que vous vous entendez bien tous les deux ?

Marie-Anne.

Si nous nous entendons !

Germaine.

Il est gentil avec toi ?