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LA PITIÉ

Robert.

En attendant, sauve qui peut… Tu n’es pas fâché ?

(II s’est arrêté et regarde Jacques. Celui-ci marche un instant, puis se laisse tomber sur un fauteuil, la tête entre les mains. Un silence).
Robert.

Eh ! fichtre, envoie-la donc promener.

Marie-Anne, doucement, d’un ton de reproche.

Robert !

Robert.

Vous avez raison.

Marie-Anne, embrassant Jacques au front, et lui pressant les mains.

Vos mains sont brûlantes de fièvre.

Jacques, se levant.

Ce n’est rien… un peu de fatigue…

Robert, inquiet, l’oreille tendue.

Écoutez… Non, vois-tu, je ne vis plus dans cette maison.