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Page:Leclère - Nouveau traité de la taille des arbres, 1865.pdf/25

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diminue la vigueur des racines dans une même proportion, et certainement lorsque ces racines souffrent, elles sont incapables de donner naissance à des branches bien portantes, à moins qu’aux yeux des partisans enthousiastes de leurs opérations, opérations qui, sans qu’ils s’en aperçoivent, engendrent des maladies telles que le tigre, le kermès, etc., qui s’attachent toujours sur les parties les plus languissantes comme étant les plus sucrées ; les fourmis, qui au printemps rongent les jeunes pousses ; tout ceci n’a lieu que par l’effet d’un pincement fait trop tard, les pousses étant trop tendres pour pouvoir aoûter avant les premières gelées, ce qui se voit tous les printemps et même toute l’année ; les branches deviennent galeuses, noires à l’extrémité et sur une grande partie des rameaux à fruit qu’on a obtenus à force de mutiler les parties vigoureuses par le pincement, on les voit disparaître au printemps par faute d’aoûtement ; ceci est très-commun sur les arbres à fruit à noyau et sur ceux à pépin,