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Page:Leclère - Nouveau traité de la taille des arbres, 1865.pdf/35

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être la crainte des grandes sécheresses, mais je réponds à l’avance, puisque le sol est argileux et glaiseux ; pourvu que la superficie soit couverte, il n’y a aucun danger que cette couche glaise se dessèche, elle est constamment humide ; j’ai dit la superficie couverte, c’est-à-dire mettre un peu de paille pour que le soleil ne la dessèche pas trop, ce qui n’est pas dispendieux en raison des résultats qu’on peut en tirer ; dans les pays où l’on fait du colza, se servir des siliques au lieu de les brûler dans les champs, ainsi que la paille de sarrasin, qui, réduite en fumier, ne sert presque à rien ; enfin, de longs fumiers, ratissures de jardin, mousses, etc. Par ce moyen, on obtiendra une grande diminution d’entretien puisqu’il n’y poussera pour ainsi dire rien ; en renouvelant au besoin, on obtiendra des arbres en bon état de santé et on assurera la fertilité et la qualité des fruits. Le fumier est préférable, quand on en a, les arbres à fruit en ont toujours besoin.