Page:Leclère - Nouveau traité de la taille des arbres, 1865.pdf/8

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

spongieux et de plus nécessaire pour l’entretien de la santé des arbres, par toutes les suppressions herbacées, on ne fait que diminuer leur vigueur et on passe un temps infini à en former qui puissent prendre la forme qu’on leur impose ; à peine formés, ils se déforment, surtout les arbres à fruits à noyau ; dans les arbres à fruits à pépin, on n’obtient souvent du fruit dans les espèces vigoureuses, que quand ils sont bientôt ruinés ou maladifs, ce qui fait que dans des arbres de ce genre, les fruits sont souvent galeux, pierreux, immangeables ; on se décourage de pareils arbres, on les arrache, on les remplace, et les remplaçants sont souvent plus mauvais que leurs prédécesseurs : nous en parlerons à l’article plantation.

Ici, je reproduirai un des principes de la physiologie végétale : nul ne doit mettre la main à un arbre s’il ne connaît ses principes de vie, surtout ses organes inspirateurs. Ceci est prouvé par des savants, sous les auspices de MM. de Barante, de Blain-