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Page:Leconte de Lisle - Derniers Poèmes, 1895.djvu/161

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TROISIÈME PARTIE.

Je me tais. Cependant, ô mon cher fils, espère,
Et cherche avec amour celle qui fut ta mère.
Elle vit, elle pleure et tend vers toi ses bras.
Va, pars, et sois heureux : tu la retrouveras !


IÔN. Il laisse tomber l’épée.

J’obéis avec joie à ta parole sainte,
Vénérable, qui m’as nourri dans cette enceinte,
Divinatrice, en qui parle l’esprit d’un Dieu !
Salut ! Je te salue et te révère !


LA PYTHONISSE.

                                                      Adieu !

Elle disparaît.