Page:Leconte de Lisle - Derniers Poèmes, 1895.djvu/25

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Et la haine et l’amour, et le désir sans trêve,
Les larmes et le sang, le mensonge et le rêve,
Et l’éblouissement des soleils radieux,
Dans la Nuit immobile auront suivi les Dieux ;
Se faisant un collier de béantes mâchoires
Qui s’entre-choqueront sur ses épaules noires,
Siva, dansant de joie, ivre de volupté,
Ô Mort, te chantera dans ton Éternité !