d’Eurôpè, tu aborderas le continent d’Asia. En tout ceci, le Tyran des Dieux ne vous semble-t-il pas toujours également violent ? Le Dieu a voulu s’unir à cette mortelle, et il l’a accablée de ces afflictions. Ô jeune fille, tu as trouvé un fiancé cruel, car tu n’as entendu que le commencement de tes misères.
Ah ! Malheur à moi ! hélas !
Tu pleures et gémis de nouveau ? Que feras-tu quand tu entendras le reste de tes maux ?
As-tu donc encore des malheurs à lui annoncer ?
Toute une mer tempêtueuse de cruelles douleurs.
À quoi me sert donc de vivre ? Et que ne me précipite pas brusquement de ce rocher rugueux, afin, me brisant dans ce sentier, de m’affranchir de toutes mes peines ! Mieux vaut mourir soudainement que d’être en proie à une destinée mauvaise pendant tous les jours de la vie !
Tu subirais plus cruellement mes douleurs, à moi qui ne puis mourir ! Ce serait, en effet un refuge à mes