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Page:Leconte de Lisle - Poëmes et Poésies, 1855.djvu/237

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De leur plainte irritant la lugubre harmonie.
Lui-même consumé du mal qu’il fait subir.
Il chassait à travers l’étendue infinie,
Ceux qui sachant aimer n’en ont point su mourir.



Et moi, je me levais de ma tombe glacée;
Un souffle au milieu d’eux m’emportait sans retour ;
Et j’allais, me mêlant à la course insensée,
iux lamentations des damnés de l’amour.



Ô morts livrés aux fouets des tardives déesses,
Ô Titans enchaînés dans l’Érèbe éternel.
Heureux ! vous ignoriez ces affreuses détresses.
Et vous n’aviez perdu que la terre et le ciel !