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Page:Leconte de Lisle - Premières Poésies et Lettres intimes, 1902.djvu/148

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et lettres intimes


XXIX


Rennes, juillet 1839.


J’ai abandonné le Droit. Voulez-vous, mon Ami, mettre à exécution le projet dont nous rêvions, il y a quelques mois ? Voulez-vous réunir nos poésies et les publier ? Que votre réponse soit décisive.

J’ai retouché, refait et recopié ce que j’avais de mieux ; j’espère en votre collaboration pour assurer, s’il est possible, le succès de nos premiers chants. Il nous eût été plus favorable, je le sais, d’inscrire nos noms inconnus dans quelque revue. Mais, puisque cela n’est pas, essayons définitivement de faire imprimer un volume de poésies. Répondez-moi. Je vous enverrais mes pièces que vous uniriez aux vôtres.

Si j’avais été abandonné à mes propres forces,