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Page:Leconte de Lisle - Premières Poésies et Lettres intimes, 1902.djvu/160

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et lettres intimes


XXXIII


Rennes, juillet 1839.


Que tes accents sont doux, mon frère en poésie !…
Soit qu’un heureux rayon dore ta fantaisie,
Soit que ton vers facile épanche avec des pleurs
L’harmonieuse voix de tes jeunes douleurs !


Oui, mon cher Rouffet, vos vers sont tout harmonie et tout sentiment. Ne les oubliez pas dans le recueil.

Je suis heureux de vous voir si tranquille à l’égard de notre publication. Pourtant, croyez-moi ; nous éprouverons, sans doute, quelques difficultés qui, du moins je l’espère, ne seront pas insurmontables. Vous me demandez mon avis sur la vente totale ou le partage de l’ouvrage : je crois que nous ferions bien de le