Aller au contenu

Page:Leconte de Lisle - Premières Poésies et Lettres intimes, 1902.djvu/164

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
131
et lettres intimes


XXXIV


Rennes, août 1839.


Puisque vous avez l’intention de quitter Lorient, mon cher Rouffet, j’ai pensé qu’il vous serait agréable d’avoir, à Rennes, la perspective assurée d’une place et de quelques leçons à donner. Je vais donc m’en occuper. M. Tranois, que vous connaissez, se chargera volontiers, maintenant qu’il part pour les vacances, de vous laisser comme répétiteur aux jeunes gens qui se préparent à passer leur examen au commencement de l’année prochaine ; et, à ma prière, plusieurs jeunes gens, plus capables que moi de s’informer s’il y a des places vacantes chez les notaires de Rennes, me communiqueront leurs découvertes que je vous soumettrai de suite. Vous sentez bien que, à part ma sincère affection, il entre beaucoup d’égoïsme dans