Aller au contenu

Page:Leconte de Lisle - Premières Poésies et Lettres intimes, 1902.djvu/177

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
144
premières poésies



XXXVI


Rennes, août 1839.


Vous avez raison, mon Ami ; les premières strophes de mes Trois Harmonies sont vagues, sans doute, mais plutôt par l’expression que par la pensée ; car, essayant comme je l’ai fait, de descendre de l’harmonie universelle à ces trois branches artistiques : la musique, la peinture et la poésie, et personnifiant ces trois grands effets dans les plus grands musiciens, peintres et poètes, antiques et modernes, il était bien difficile, avouez-le, de particulariser la cause impalpable, invisible, incompréhensible même et que nous ne pouvons connaître que par ses œuvres ? C’est ce que je tâcherai de faire, cependant, dans la suite du poème.

Quant à mon autre pièce, elle est entièrement refaite. Dites-moi toujours ainsi votre sincère