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et lettres intimes



XLIII


Rennes, octobre 1839.


Pour avoir la certitude d’être imprimés il faut, mon cher Rouffet, que le libraire puisse lire nos vers ; or, ceci devient impossible, du moment où je ne les ai pas. Veuillez donc m’envoyer tout ce que vous avez copié jusqu’ici ; vous m’expédierez le reste ensuite. Vous devez sentir que l’éditeur ne s’engagera pas à se charger de l’impression du volume avant de juger par lui-même de ce qu’il renferme. Ainsi, croyez-moi, il est nécessaire que je puisse disposer sur-le-champ de nos poésies, lorsque celui qui acceptera notre ouvrage demandera à le voir…

Je vous avoue, mon Ami, que notre titre m’embarrasse beaucoup. Je n’aime pas trop les Effusions poétiques. D’un autre côté, Cœur et