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Page:Legouvé - Le Mérite des femmes, 1838.djvu/72

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Qui ne hait comme vous ces femmes sanguinaires ?
Mais jugea-t-on jamais les rois sur les Tibères ?
Et la femme perverse à d’équitables yeux
Doit-elle rendre enfin tout son sexe odieux ?
Mille étoiles au loin rayonnent sur nos têtes :
Il en est dont le cours amène les tempêtes ;
Mais, quoique leur aspect présage des malheurs,
Trouvons-nous moins d’éclat à leurs brillantes sœurs
Qui viennent, de la nuit perçant les voiles sombres,
Consoler nos regards du vaste deuil des ombres ?
Des fleurs ornent nos champs ; mais pour les trahisons