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V
J’appelai ainsi la vierge amoureuse et elle ne vint pas. Mais mon désir à moi, allait vers elle et la menait par la main dans ce lieu solennel et voluptueux. Ève ! je criai vers toi du fond de ma vie et soudain tu me fus présente avec ton jeune sang rose, avec tes petits seins clairs d’aurore. Comme un jeune homme innocent, je versai en songe mon amour.
Je sus ainsi que rien n’est mieux selon Dieu que deux âmes nues et confiantes dans la nature. Personne encore ne me l’avait dit ; mais aucune parole jamais n’est dite et il faut