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Page:Lemonnier - Noëls flamands, 1887.djvu/35

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nifestement la jeunesse du narrateur. Encore n’espère-t-il pas les avoir toutes fait disparaître.

Les Noëls sont sortis d’un commerce bienveillant avec les milieux décrits : l’auteur y a dépeint les mœurs tranquilles., la médiocrité des existences, un état d’humanité simple et cordiale, telle qu’elle se suscite, en Belgique, de l’étude d’un certain peuple demeuré fidèle à de traditionnelles coutumes. Si Le Mort, L’Hystérique et Happe-chair lui ont été suggérés par la nécessité de révéler la condition sociale sous un jour affligeant, mais véridique, le présent livre temperera, il l’espère, par une douceur de demi-teinte ce qu’il y a de cruel dans ses ultérieures constatations.

C. L.
5 Mai 1887.
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