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Page:Lenormand - Nouveau manuel complet du relieur en tous genres, 1900.djvu/113

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ATELIER ET OUTILLAGE DU RELIEUR.

collet de la vis, qui y tourne librement, lorsque l’ouvrier la fait mouvoir circulairement. Les quatre trous carrés i, i, i, i, reçoivent les clés e et f. On remarque aussi sur cette jumelle c une coulisse en queue d’aronde q et une entaille p, dans laquelle se loge la boîte en fer n qui porte le couteau à rogner.

La fig. 35 donne une coupe sur une plus grande échelle de la jumelle c afin de montrer l’ajustement du couteau à la lyonnaise. On voit en n une plaque en fer qui porte par-dessous une rainure en queue d’aronde pour recevoir, pareillement à queue d’aronde, la queue du couteau qu’on avance ou qu’on recule à volonté et qu’on fixe à la longueur convenable par la vis de pression o, fig. 32. La boîte n reçoit dans un trou carré et à biseaux la tête pareillement carrée et à biseaux du bouton à vis r qui traverse la hauteur de la jumelle et fixe cette boîte contre le dessous de la jumelle par un écrou à oreilles s, le tout représenté dans la figure 36.

On peut rendre la presse à rogner plus juste (elles ne le sont jamais trop), en fixant une plaque de laiton écroui sur la surface entière de chacune des deux jumelles, ce qui empêche que ces jumelles ne se creusent autant qu’elles le font, à l’endroit où frotte le fût en rognant.

3. Presse à rogner anglaise.

Cette presse, représentée fig. 37, pl. II, a été inventée par M. James Hardie, relieur à Glascow. Une seule vis en fer remplace les deux vis en bois de la presse ordinaire. L’appareil consiste en un châssis carré. Deux des jumelles ont une rainure, ou coulisse intérieure, dans laquelle avance et recule une traverse mobile, suivant l’impulsion que lui donne une vis