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Page:Lenormand - Nouveau manuel complet du relieur en tous genres, 1900.djvu/121

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ATELIER ET OUTILLAGE DU RELIEUR.

miné, d’autres enfin en fer-blanc doublé de bois.

Ais à rabaisser ; c’est une planche de hêtre bien unie sur laquelle on coupe le carton. On lui donne ordinairement 66 centimètres de long, 22 à 28 centimètres de largeur et 6 centimètres d’épaisseur.

9o Presses diverses.

Indépendamment de la grande presse, qui est la presse proprement dite, et de la presse à rogner, le relieur en a deux autres qui ne sont en réalité qu’un seul et même appareil légèrement modifié. L’un est la presse à grecquer, l’autre la pressse à endosser toutes les deux en bois et de dimensions en rapport avec celles du volume qu’on veut y placer. Elles consistent en deux pièces jumelles que l’on écarte ou rapproche à volonté en agissant sur deux longues vis, également en bois, placées à chacune de leurs extrémités. C’est dans le vide qui existe entre les jumelles et les vis que se placent les livves à grecquer ou à endosser.

10o Outils divers.

Parmi les autres outils, nous citerons encore La pointe à rabaisser, lame d’acier dont l’extrémité est aiguisée à quatre faces et en pointe, comme un grattoir de bureau. Elle sert à couper le carton sur l’ais dit à rabaisser. Cette lame est ordinairement emmanchée entre deux morceaux de bois que serrent plusieurs tours de ficelle. Souvent aussi (fig. 99, pl. IV), et cela est préférable, elle est enfermée dans une gaine ou fourreau de tôle, d’où il est possible de n’en faire sortir que la quantité nécessaire, et de la fixer au point convenable au moyen d’une vis de pression à oreilles. Dans le dessin, b est le couteau, a la gaine, et c la vis.