Aller au contenu

Page:Lenormand - Nouveau manuel complet du relieur en tous genres, 1900.djvu/340

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
332
RELIURE MÉCANIQUE.

rieur n’est mis en mouvement que par le contact médiat ou immédiat du cylindre inférieur, comme on va le voir dans un instant.

« Le cylindre supérieur est supporté par ses deux coussinets à l’aide de deux vis o, o, qui s’engagent par une de leurs extrémités dans les écrous taraudés dans ses coussinets. Ces vis sont rivées par leurs extrémités supérieures, au centre de deux roues f, f, à dentures hélicoïdes, dans lesquelles engrènent des vis sans fin, à simple filet et du même pas, portées toutes les deux par le même axe g. Une manivelle h, qu’on tourne à la main, fait monter ou descendre de la même quantité les deux tourillons à la fois, de sorte que les deux cylindres s’approchent ou s’éloignent toujours parallèlement entre eux.

« L’ouvrier qui fait mouvoir la machine s’exerce sur la manivelle i ; il fait tourner l’arbre m, m, en entraînant le volant k, k. L’arbre m, m porte un pignon n qui, engrenant dans la roue p, fait tourner le pignon q, lequel, en même temps engrenant dans la roue r, la fait tourner ; cette roue étant fixée sur le tourillon du cylindre inférieur b, lui imprime un mouvement de rotation très-lent.

« Rarement on a besoin d’employer plus d’un homme pour force motrice, mais dans le cas où un second serait nécessaire, on a ménagé à gauche, au bout de l’arbre m, m une tige carrée sur laquelle on place la manivelle additionnelle l, fig. 15 ; alors on a une force double ; mais jusqu’à présent on n’a pas eu besoin de l’employer.

« Vers le milieu de la grosseur du cylindre inférieur b’, environ à la hauteur du trait s, est solidement fixée sur le bâti, une planche ou tablette que la figure ne représente pas, afin de ne cacher aucune des