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Page:Lenormand - Nouveau manuel complet du relieur en tous genres, 1900.djvu/380

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RELIURES DIVERSES.

qu’elle soit aussi coupée sur cette tranche s’il est, impossible de le soupçonner, et si ce sacrifice ajoute à la solidité et à l’agrément de la reliure.

Les procédés à l’aide desquels on dissout le caoutchouc sont trop connus pour qu’il soit nécessaire de les décrire ici. Nous terminerons donc en disant que le froid doit donner une espèce de raideur aux reliures arraphiques, ainsi qu’il rend raides et dures toutes les préparations en gomme élastique. Nous ajouterons enfin qu’un livre relié par cette méthode, d’ailleurs assez ingénieuse, ne peut plus être relié par les anciens procédés, et que Lesné, si fort indigné contre Delorme, qui rognait les livres par le dos, et remplaçait la couture par la colle forte, aurait tonné contre la reliure arraphique, laquelle, quoiqu’en dise l’inventeur, est un véritable vandalisme et n’a été, que nous sachions, pratiquée par aucun relieur intelligent.

§ 2. — appareil de reliure, par m. girard, de bordeaux.

« La boîte en métal 1, fig. 105, peut être faite en toile mince ou tout autre métal ; sa profondeur est de 11 millimètres.

« Les deux coulisses 2 servent à presser les écrous en cuivre 6.

« Deux arbres ronds, en fer ou en cuivre 3, sont maintenus à leurs extrémités par un épaulement, et rivés à un trou pratiqué dans le bord de la boîte ; ils sont percés dans leur épaisseur d’une coulisse assez longue pour laisser mouvoir la bascule en fer qui les traverse et garnis chacun d’un ressort à pompe formé d’un fil en acier trempé. Ces deux ressorts servent de moteurs à tout la machine.