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Page:Leo - Une vieille fille.pdf/186

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mademoiselle Dubois. Et comment se porte la chère cousine ?

Cette question déconcerta complètement Albert.

— Vous ne l’avez pas vue… depuis longtemps ?…

— Non ; pas depuis mon voyage à Lausanne.

— Voulez-vous que nous entrions ici ! continua M. Hofer en ouvrant la porte d’un café. J’aurai le plaisir de causer un moment avec vous, et, puisque vous êtes étranger à Berne, si je puis vous être bon à quelque chose… Comment Samuel ne vous a-t-il pas adressé à moi !

Ils passèrent ensemble le reste de la soirée et firent assaut de cordialité l’un pour l’autre. On eût dit qu’ils avaient pour cela chacun quelque raison secrète.

Depuis, ils se rencontrèrent souvent. Albert alla quelquefois chez Frantz. Le cœur lui bat-