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Page:Leo - Une vieille fille.pdf/56

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IV


Les jours qui suivirent furent chauds et brillants pour les fiancés. Albert eut plus de vivacité ; Pauline fut plus sérieuse. Le bonheur d’être aimée lui donna quelque chose de tendre et de touchant, une grâce qui jusqu’alors lui avait manqué. Sa coquetterie sembla l’abandonner ; ses yeux parlèrent un langage qu’ils ne cherchaient pas. Werther était mieux compris, et l’on ne riait plus à la leçon. À cette leçon mademoiselle Dubois n’assistait plus guère. Sous différents prétextes, elle quittait souvent le petit salon, et seuls, on échangeait d’amoureuses