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Page:Lerberghe - La Chanson d'Eve.djvu/25

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Roses ardentes
Dans l’immobile nuit,
C’est en vous que je chante,
Et que je suis.

En vous, étincelles,
À la cime des bois,
Que je suis éternelle,
Et que je vois.

Ô mer profonde,
C’est en toi que mon sang
Renaît vague blonde,
Et flot dansant