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Page:Leroux - Balaoo, 1912.djvu/259

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LIVRE TROISIÈME

BALAOO HOMME DU MONDE



CHAPITRE I

La table de famille.


Patrice ne trouva personne qui l’attendît sur le quai de la gare, quand il arriva à Paris par le train de sept heures quinze du soir. Il en fut tout étonné, bien que, depuis trois ans que son futur beau-père avait quitté Saint-Martin-des-Bois, Coriolis se fût conduit avec lui de telle sorte qu’il eût dû ne plus s’étonner de rien !

D’abord on l’avait tenu éloigné de Madeleine. Si celle-ci était venue deux ou trois fois à Clermont avec son père, le jeune homme, en revanche, n’avait jamais été invité à venir à Paris.

Au bout de deux années, comme Coriolis retardait toujours, sous des prétextes inadmissibles, l’échéance du mariage, les Saint-Aubin s’étaient montrés curieux de ce qui pouvait bien se passer chez leur parent. Ils avaient eu recours à une agence de police privée qui avait bientôt donné des renseignements si absurdes qu’on regrettait de les avoir payés d’avance.