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Page:Leroux - Les Étranges Noces de Rouletabille, 1918.djvu/180

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LES ÉTRANGES NOCES

nous devons apporter chaque jour des milliers de mots aux employés du télégraphe, qui s’affolent comme vous devez le penser, avec leurs trois pauvres appareils Morse… Ils n’ont même pas de Hughes !… Quel métier !… Aussi ce qu’on gémit !… Il n’y a que Marko le Valaque qui soit content.

— Pourquoi donc ? demanda Vladimir, qui, comme nous le savons, n’aimait point Marko le Valaque.

— Eh ! mais parce qu’il a envoyé des correspondances épatantes à son canard.

— Pas possible ! Et comment a-t-il fait ?

— Ah ! ça, nous n’en savons rien.

— Eh bien, fit Rouletabille, il est plutôt temps d’expédier quelque chose de propre à l’Époque ! Ils doivent fumer là-bas si la concurrence à reçu des articles aussi étonnants que ça !

Ils arrivèrent au bureau de poste. Les confrères les accueillirent avec des cris de joie et de surprise. Qu’étaient-ils devenus ? Qu’avaient-ils fait depuis quinze jours ?… Les confrères avaient été d’abord très inquiets, mais comme dans les journaux envoyés de Paris ils n’avaient trouvé aucune correspondance intéressante de Rouletabille, ces messieurs s’étaient rassurés.

Et encore :

— Il n’y a que Marko le Valaque qui a su se débrouiller !

— Il est extraordinaire, ce type-là, affirmèrent-ils