Aller au contenu

Page:Leroux - Les Étranges Noces de Rouletabille, 1918.djvu/203

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

DE ROULETABILLE
199

paroles à ce pauvre garçon, il le mit poliment à la porte.

Dehors, Rouletabille marchait comme un homme ivre, soutenu par Vladimir. Un officier d’état-major le rejoignit :

— Monsieur Rouletabille, lui dit cet officier, je vous cherche partout ! j’ai une lettre à vous remettre de la part de Mlle Vilitchkov.

— Quand et où vous l’a-t-elle donnée ? s’écria le reporter qui tremblait sur ses jambes.

— Mais, hier matin, ici, avant son départ !

— Et c’est maintenant que vous me la remettez !

— C’était le désir et même l’ordre de Mlle Vilitchkov que cette lettre ne vous fût remise, monsieur, qu’à cette heure-ci !

Rouletabille arracha l’enveloppe et lut :

« Adieu pour toujours ! petit Zo ! je t’aimais pour tant et tu en as douté ! »