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Page:Leroux - Les Étranges Noces de Rouletabille, 1918.djvu/357

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DE ROULETABILLE
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— Ça c’est épatant !… s’écriait-il, le coffret byzantin !…

— Le coffret byzantin ! s’écria Ivana… Est-ce bien possible ?… Et elle claqua joyeusement des mains :

— Oh ! oui, c’est une surprise !… une bonne surprise ! c’est toi qui me l’as faite, petit Zo ?…

— Non ! répondit Rouletabille… dont la vie sembla à nouveau suspendue, non, Ivana, ce n’est pas moi qui t’ai fait cette surprise-là…

Et il s’avança avec courage, domptant la peur qui galopait déjà en lui, sans qu’il pût bien en connaître la cause ; mais il sentait venir une catastrophe…

La Candeur s’aperçut de ce trouble.

— Ne t’effraye pas, lui dit-il, c’est certainement le père Priski qui a voulu te faire son cadeau de noces… Tu te rappelles que nous avions laissé le coffret à Kirk-Kilissé au moment de notre brusque départ !… Il n’y a pas de quoi s’épouvanter… J’ai ouvert le coffret… il est plein de fleurs…

— Ah ! murmura Rouletabille, qui recommençait à respirer… oui, ce doit être Priski… suis-je bête ?…

— Sûr ! fit La Candeur… Venez, madame, continua La Candeur en entraînant Ivana… c’est un ami inconnu qui vous envoie des fleurs dans le coffre byzantin et elles sont magnifiques, ces fleurs !…

Ils s’avancèrent tous trois et se trouvèrent en face du coffret que l’on avait placé sur une table. Le couvercle en était soulevé et les magnifiques roses blan-