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Page:Leroux - Mister Flow.djvu/75

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III

Je pus rentrer chez moi par le même chemin qui m’avait servi à l’aller, sans éveiller l’attention de personne. Je me déshabillai hâtivement, jetant au hasard les frusques de sir Archibald et je tombai sur mon lit. J’étais incapable de penser. Devais-je me réjouir, devais-je m’inquiéter de ce : « Je sais ! » qui était bien la dernière parole que j’attendais de la bouche d’Helena ? Mon aventure m’échappait de plus en plus. Voilà ce que je pouvais constater. Cela me suffisait pour le moment et je m’endormis comme une brute.

Il était deux heures quand on frappa à ma porte. Je n’ouvris pas. Lady Skarlett me faisait savoir que, dans une heure, elle m’emmènerait faire une promenade dans son auto. Je n’avais pas de temps à perdre pour redevenir Mr. J. A. L. Prim. Cela