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Page:Les Amours, galanteries et passe-temps des actrices, 1833.djvu/53

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Ce fut une charmille bien touffue que nous choisîmes pour être le théâtre de nos plaisirs et de nos ébats amoureux. Mon jeune amant me fit asseoir, et après quelques tendres reproches sur la cruauté que j’avais montrée en lui faisant défendre ma porte : vous ne souffriez donc pas de mon absence, me demanda-t-il. — Pouvez-vous me faire une pareille question ? mais le doute où j’étais que vous ne m’aimiez plus… et ma main gauche jouait dans les boucles de ses cheveux ; tandis que ma droite s’avançait vers certain endroit ; je sentais que le contact de ma main le rendait dur à faire plaisir. Il s’étendit à mes côtés, et comme de la façon dont j’étais assise, mes jupes formaient ce que l’on appelle la petite chapelle, il coula sa main droite entre mes cuisses, et m’appliquant sa langue entre les lèvres, il me donna le plus lascif baiser, tandis que son doigt, placé dans le centre des plaisirs, me faisait pâmer avec des