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Page:Les Amours, galanteries et passe-temps des actrices, 1833.djvu/58

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au fond d’un corridor obscur, on ouvre, c’était bien là, quelle douce surprise pour le pauvre jeune homme, il ne savait en quels termes me peindre sa joie. Après la démarche que je venais de faire, j’aurais eu mauvaise grâce à jouer le rôle de bégueule, je me laissai entraîner sur les genoux de mon Alfred (c’était son nom). Il ne pouvait se rassasier de m’accabler de baisers, je les lui rendis avec usure ; il vit bien qu’il pouvait oser, c’est pourquoi il mit bientôt à découvert le sceptre qu’il destinait à celle qu’il nommait sa reine et me faisant asseoir sur lui jambe de-ci, jambe de-là, il me releva jupes et chemise et tandis que mes deux bras passés à son cou, mes lèvres sur ses lèvres, je l’étreignais étroitement, il appliqua ses deux mains sur mes hanches, je sentis alors s’introduire jusqu’au fond de mes entrailles son membre ardent, quels ravissemens nous eûmes alors, de temps en temps il me claquait doucement les fesses